Le 17 juillet 1793, Thomas arrive à Belfast après avoir passé deux mois d'incertitude dans le port français du Havre. Il embarque sur un navire américain à destination de Baltimore. À son arrivée, on suppose qu’il rend visite à son ami, le Dr Drennan, mais on a confirmation qu’il le verra quinze jours plus tard, juste avant son départ, le 30 juillet.
Relation avec le lieu
Je me suis rendu pour la première fois à Belfast aux alentours de1985. Le voyage faisait partie d'un échange entre le département d'art environnemental de la Glasgow School of Art et des Beaux-Arts de l'Ulster University, à Belfast. À cette époque, j'ai rencontré des artistes qui sont encore aujourd'hui mes amis. En fait, c'est à travers l'une de ces relations et avec l'aide de Seacourt Printmakers que je montais une exposition à Bangor, à Ormeau Baths Gallery. Cette exposition avait vu le jour parce qu'un petit groupe d'artistes de Belfast s'était intéressé à ce que je faisais en 2007 pour la Gallery of Modern Art de Glasgow, une réalisation sur la politique identitaire dans l'ouest de l'Écosse. Dans cette exposition, une de mes œuvres s’intitulait « Quatre choses sur Thomas Muir que nous ne devons pas oublier » ; et pour l'exposition de Belfast, j’en ai créé une autre sur le même thème. J’ai voulu utiliser cette dernière comme une tentative délibérée de sensibilisation au projet internet, tout du moins, pour le public de l’exposition. Au-delà de l'opportunité de faire une exposition en Irlande du Nord, le fait d'être en ville pour l'installation, le vernissage, et par la suite, pour une conférence publique, m’a grandement facilité les choses. C’est ainsi que lors de ces visites, j'ai pu arpenter les rues pour prendre les photos qui représentent désormais Belfast sur 'helpfindmyneighbour.com'.
Tom avait probablement ressenti un lien étroit avec les gens qu'il rencontrait à Belfast. Les amis auxquels il rendait visite étaient, tout comme ceux de sa propre famille à Glasgow, à la fois presbytériens et marchands.
Il avait certainement entendu parler des familles de colons qui, des centaines d'années auparavant, en quittant l’Écosse pour se rendre en Irlande, avaient contribué à façonner cette culture.
Enfant, il avait entendu parler de la révolution capitaliste en Amérique et, j'imagine, il savait que la société américaine du littoral de l’Atlantique avait été fortement influencée par ces vagues d'écossais privés de leurs droits, arrivant de l'Ulster pour échapper aux pratiques sociales restrictives que les institutions londoniennes avaient imposées à la communauté presbytérienne d’Écosse et d’Irlande.
Est-ce l’identité religieuse de Tom qui l’a conduit à remettre en cause l'autorité du gouvernement de Londres ?
(Automne 2008 – Automne 2009)
Les frais ont été principalement couverts grâce à l‘exposition organisée à la Ormeau Baths Gallery à Belfast, en novembre 2008.
Visite du site, installation, vernissage et conférence publique.
Certaines photos ont été prises lors d'un voyage pour mener des travaux sur une consultation d'art public avec le conseil municipal de Derry (avec Peter McCaughey et Cherrie Driver), ainsi que d’autres photos pour des activités de recherche et de développement à Londonderry, en collaboration avec les Apprentice Boys, pour l'Imperial War Museum de Londres.
Frais de transport :
Aller-retour en train : £70
Passager aller-simple sur le ferry : £ 25
Vols aller-retour réservés 2 semaines à l'avance via Ryan Air : £30
Frais d’hébergement :
Deux nuits en B&B à £60 chacune, mais j’ai été hébergé gratuitement chez Robert Peters (directeur de Seacourt Printmakers) à Banger, et avec la famille de Peter McCaughey à Holywood, Larne et Omagh.
Le 17 juillet 1793, Thomas arrive à Belfast après avoir passé deux mois d'incertitude dans le port français du Havre. Il embarque sur un navire américain à destination de Baltimore. À son arrivée, on suppose qu’il rend visite à son ami, le Dr Drennan, mais on a confirmation qu’il le verra quinze jours plus tard, juste avant son départ, le 30 juillet.
Relation avec le lieu
Je me suis rendu pour la première fois à Belfast aux alentours de1985. Le voyage faisait partie d'un échange entre le département d'art environnemental de la Glasgow School of Art et des Beaux-Arts de l'Ulster University, à Belfast. À cette époque, j'ai rencontré des artistes qui sont encore aujourd'hui mes amis. En fait, c'est à travers l'une de ces relations et avec l'aide de Seacourt Printmakers que je montais une exposition à Bangor, à Ormeau Baths Gallery. Cette exposition avait vu le jour parce qu'un petit groupe d'artistes de Belfast s'était intéressé à ce que je faisais en 2007 pour la Gallery of Modern Art de Glasgow, une réalisation sur la politique identitaire dans l'ouest de l'Écosse. Dans cette exposition, une de mes œuvres s’intitulait « Quatre choses sur Thomas Muir que nous ne devons pas oublier » ; et pour l'exposition de Belfast, j’en ai créé une autre sur le même thème. J’ai voulu utiliser cette dernière comme une tentative délibérée de sensibilisation au projet internet, tout du moins, pour le public de l’exposition. Au-delà de l'opportunité de faire une exposition en Irlande du Nord, le fait d'être en ville pour l'installation, le vernissage, et par la suite, pour une conférence publique, m’a grandement facilité les choses. C’est ainsi que lors de ces visites, j'ai pu arpenter les rues pour prendre les photos qui représentent désormais Belfast sur 'helpfindmyneighbour.com'.
Tom avait probablement ressenti un lien étroit avec les gens qu'il rencontrait à Belfast. Les amis auxquels il rendait visite étaient, tout comme ceux de sa propre famille à Glasgow, à la fois presbytériens et marchands.
Il avait certainement entendu parler des familles de colons qui, des centaines d'années auparavant, en quittant l’Écosse pour se rendre en Irlande, avaient contribué à façonner cette culture.
Enfant, il avait entendu parler de la révolution capitaliste en Amérique et, j'imagine, il savait que la société américaine du littoral de l’Atlantique avait été fortement influencée par ces vagues d'écossais privés de leurs droits, arrivant de l'Ulster pour échapper aux pratiques sociales restrictives que les institutions londoniennes avaient imposées à la communauté presbytérienne d’Écosse et d’Irlande.
Est-ce l’identité religieuse de Tom qui l’a conduit à remettre en cause l'autorité du gouvernement de Londres ?
(Automne 2008 – Automne 2009)
Les frais ont été principalement couverts grâce à l‘exposition organisée à la Ormeau Baths Gallery à Belfast, en novembre 2008.
Visite du site, installation, vernissage et conférence publique.
Certaines photos ont été prises lors d'un voyage pour mener des travaux sur une consultation d'art public avec le conseil municipal de Derry (avec Peter McCaughey et Cherrie Driver), ainsi que d’autres photos pour des activités de recherche et de développement à Londonderry, en collaboration avec les Apprentice Boys, pour l'Imperial War Museum de Londres.
Frais de transport :
Aller-retour en train : £70
Passager aller-simple sur le ferry : £ 25
Vols aller-retour réservés 2 semaines à l'avance via Ryan Air : £30
Frais d’hébergement :
Deux nuits en B&B à £60 chacune, mais j’ai été hébergé gratuitement chez Robert Peters (directeur de Seacourt Printmakers) à Banger, et avec la famille de Peter McCaughey à Holywood, Larne et Omagh.
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