Thomas est né dans une maison de High Street, le 4 avril 1765. Sa famille déménage quand il a 17 ans, mais il a sûrement logé dans une chambre à Glasgow pendant ses études universitaires. Après avoir été expulsé de la faculté de droit, il quitte la ville pour un temps, mais il y reviendra plusieurs fois.
Relation avec le lieu
(High Street à Glasgow)
Six générations en arrière, du côté de mon père, une partie de ma famille vivait et gagnait sa vie en tant que tisserands sur High Street et les alentours, à l’endroit même où Thomas passait son enfance. On trouvait vraiment de tout dans le quartier, et cela n’a pas changé, aujourd’hui, c’est toujours pareil. C'est là que se trouvait l'université jusqu'en 1846 ; tout comme la prison de Duke Street jusqu'en 1955, ainsi que le journal le Herald qui y a été imprimé jusqu'en 2003. Je traverse ce quartier à pied tous les jours en me rendant au studio. La rue de High Street sépare le centre-ville des quartiers résidentiels de Glasgow-Est.
En 1793, le fait que Tom ait demandé à un musicien de rue, se trouvant dans la rue principale devant le magasin de sa famille, de jouer une vieille chanson rebelle chantée dès le début de la Révolution française, « Ah ! ça ira ! », dont les mots parlent de victoire de la révolution contre les aristocrates, a servi en partie de chef d’accusation contre lui. L’allégation enregistrée montrait que les chansons et les attitudes de la France révolutionnaire avaient fait leur chemin dans le Glasgow de l’époque et s'exprimaient assez librement dans la rue.
On ne peut constater une continuité remarquable de l’histoire quand on voit aujourd'hui que High Street est toujours le lieu de chants dissidents. Cette année (2009), j'ai vu des centaines de partisans loyalistes et républicains défiler dans High Street lors de manifestations séparées, interprétant des chansons qui proclament, à tous ceux qui veulent les entendre, leur propre engagement en faveur d’une voix politique dissidente.
Je vis et travaille à Glasgow. En 2009, j'ai postulé et reçu de la Ville de Glasgow une subvention accordées aux artistes (Grant to Artists Scheme) d’un montant de £1000, pour aider à promouvoir l’initiative de ce projet et soutenir mes recherches sur Thomas Muir. À la suite de cela, je décide de prendre mon appareil photo compact avec moi pendant que je marche de la gare de Queen Street, au centre-ville, à mon studio de Dennistoun dans les quartiers est de Glasgow. J’ai pris d'autres photographies dans la série alors que je travaillais sur des projets croisés, ou bien lors de sorties s’appuyant sur des photos.
Thomas est né dans une maison de High Street, le 4 avril 1765. Sa famille déménage quand il a 17 ans, mais il a sûrement logé dans une chambre à Glasgow pendant ses études universitaires. Après avoir été expulsé de la faculté de droit, il quitte la ville pour un temps, mais il y reviendra plusieurs fois.
Relation avec le lieu
(High Street à Glasgow)
Six générations en arrière, du côté de mon père, une partie de ma famille vivait et gagnait sa vie en tant que tisserands sur High Street et les alentours, à l’endroit même où Thomas passait son enfance. On trouvait vraiment de tout dans le quartier, et cela n’a pas changé, aujourd’hui, c’est toujours pareil. C'est là que se trouvait l'université jusqu'en 1846 ; tout comme la prison de Duke Street jusqu'en 1955, ainsi que le journal le Herald qui y a été imprimé jusqu'en 2003. Je traverse ce quartier à pied tous les jours en me rendant au studio. La rue de High Street sépare le centre-ville des quartiers résidentiels de Glasgow-Est.
En 1793, le fait que Tom ait demandé à un musicien de rue, se trouvant dans la rue principale devant le magasin de sa famille, de jouer une vieille chanson rebelle chantée dès le début de la Révolution française, « Ah ! ça ira ! », dont les mots parlent de victoire de la révolution contre les aristocrates, a servi en partie de chef d’accusation contre lui. L’allégation enregistrée montrait que les chansons et les attitudes de la France révolutionnaire avaient fait leur chemin dans le Glasgow de l’époque et s'exprimaient assez librement dans la rue.
On ne peut constater une continuité remarquable de l’histoire quand on voit aujourd'hui que High Street est toujours le lieu de chants dissidents. Cette année (2009), j'ai vu des centaines de partisans loyalistes et républicains défiler dans High Street lors de manifestations séparées, interprétant des chansons qui proclament, à tous ceux qui veulent les entendre, leur propre engagement en faveur d’une voix politique dissidente.
Je vis et travaille à Glasgow. En 2009, j'ai postulé et reçu de la Ville de Glasgow une subvention accordées aux artistes (Grant to Artists Scheme) d’un montant de £1000, pour aider à promouvoir l’initiative de ce projet et soutenir mes recherches sur Thomas Muir. À la suite de cela, je décide de prendre mon appareil photo compact avec moi pendant que je marche de la gare de Queen Street, au centre-ville, à mon studio de Dennistoun dans les quartiers est de Glasgow. J’ai pris d'autres photographies dans la série alors que je travaillais sur des projets croisés, ou bien lors de sorties s’appuyant sur des photos.
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