Le 4 juillet 1794, le navire où Thomas est prisonnier à bord, arrive à Rio où il restera cinq semaines. Est-ce à cause de sa bonne conduite lors de la pagaille causée par une prétendue mutinerie, en tout cas, on lui a accordé une liberté considérable à terre. C’est ainsi qu’il visite les moines antonins et se lie d’amitié avec des habitants du coin.
Relation au lieu
C’est en travaillant sur un projet avec The Scottish Sculpture Workshop que l’on m’a offert l’opportunité de visiter le Brésil. Le conservateur, Nuno Sacramento, avait élaboré un projet associant artistes et artisans, appelé Slow Prototype. J’ai fait partie des artistes invités à participer à ce projet. De cet engagement a émergé ce qui est devenu le Makers Meal avec son concept de sculpture sociale couplé à des artisans auxquels on a donné la liberté d’exprimer leur artisanat local. Le travail a commencé en Écosse, puis s'est développé en un projet au Portugal, et est ensuite devenu la base d'un projet avec le Museu de Art de Niteroi au Brésil. Nuno m'a ensuite invité à venir au Brésil pour assister au projet et pour me proposer quelque chose au sein de cette superposition complexe intégrant performances, expositions et échanges culturels.
J'ai eu le privilège d'être invité chez pas mal de Brésiliens. Breno Platais, le directeur du Centre Maquinho, m'a amené chez lui, dans son appartement en plus d’avoir bien bu et mangé, j’ai pu faire l’expérience de la vie en famille. L'animateur socio-culturel, Jefferson Moreira à Palácio, m'a présenté de nombreux habitants de la favela (NdlT- des bidonvilles). Wellington Ribeiiro m'a montré comment fabriquer un four improvisé sur lequel nous avons travaillé ensemble pendant deux jours. Christiano Mere m'a emmené dans son studio et à la plage, et Nuno m'a montré de nombreuses initiatives communautaires à Niteroi, et toujours avec lui, je suis allé au football et à Rio de Janerio, au marché Feira de Sao Cristovao.
Escorté par la Royal Navy, Tom, arrive à Rio de Janeiro en tant que prisonnier de l'État britannique. Il a dû être soulagé d'être envoyé à terre. Il avait survécu aux complots à bord du Surprize. Malgré les jalousies mesquines, les restrictions sociales, la hiérarchie stricte, et les bastonnades visant à maintenir la discipline, il s'en était mieux tiré que beaucoup d’autres. La chaleur au port n'est pas accablante à cette période de l'année et la nourriture sûrement meilleure que celle du navire à bord duquel il était depuis plusieurs mois. La colonie portugaise était bien établie et animée. Partout, on pouvait voir des esclaves. Thomas avait probablement observé les iniquités de ce système à Glasgow dans son enfance, car les amis de sa famille qui étaient des négociants ou commerçants, et possédaient ou supervisaient le travail des esclaves.
En attendant que le navire soit réparé et réapprovisionné, et puisqu’il était un gentilhomme, on avait accordé à Thomas certaines libertés ; sa largesse d'esprit lui a permis de se lier d’amitié avec les moines Antonins au Convento de Santo Antonio. À la fin de son séjour là-bas, il échange des cadeaux avec eux. Il leur laisse un livre du sceptique religieux, John Hollis, et écrit sur la page de garde une inscription faisant référence à l'oppression de l'Écosse. Il est donc clairement engagé intellectuellement, libre penseur, et toujours ardent défenseur de la réforme radicale.
29 juillet – 9 août 2016
Vol numéro KL705 en provenance de Schipol (Amsterdam) arrivant à Rio International le vendredi 29 juillet à 17h45. Lorsque j'ai fait mes recherches le 04/12/16, le tarif était de £891,57
J'ai passé la première nuit à l'hôtel Mercure Niteroi Orizzonte.
Air B&B avec Yvonne Billimore (conservatrice du SSW) : Rua Joaquim Tavora, (Praia de Icarai), Niteroi.
J’ai pris des taxis Uber.
À la fin de notre séjour, j’ai passé deux nuits chez Breno Platais (Directeur de Maquinho) dans son appartement : Domingues de Sa, 236, apto 302 Icaria, Niteroi.
Je travaillais comme artiste et la plupart de mes frais, vols et hébergements étaient couverts par SSW (NdlT-Scottish Sculpture Workshop : atelier de sculpture écossais) & Museu de Art Contemporanea, Niteroi.
En tant qu'ambassadeur de bonne volonté et assistant, j’avais peu de frais à ma charge, car j'étais soit invité à manger chez quelqu’un, soit invité lors de réunions sociales.
Le 4 juillet 1794, le navire où Thomas est prisonnier à bord, arrive à Rio où il restera cinq semaines. Est-ce à cause de sa bonne conduite lors de la pagaille causée par une prétendue mutinerie, en tout cas, on lui a accordé une liberté considérable à terre. C’est ainsi qu’il visite les moines antonins et se lie d’amitié avec des habitants du coin.
Relation au lieu
C’est en travaillant sur un projet avec The Scottish Sculpture Workshop que l’on m’a offert l’opportunité de visiter le Brésil. Le conservateur, Nuno Sacramento, avait élaboré un projet associant artistes et artisans, appelé Slow Prototype. J’ai fait partie des artistes invités à participer à ce projet. De cet engagement a émergé ce qui est devenu le Makers Meal avec son concept de sculpture sociale couplé à des artisans auxquels on a donné la liberté d’exprimer leur artisanat local. Le travail a commencé en Écosse, puis s'est développé en un projet au Portugal, et est ensuite devenu la base d'un projet avec le Museu de Art de Niteroi au Brésil. Nuno m'a ensuite invité à venir au Brésil pour assister au projet et pour me proposer quelque chose au sein de cette superposition complexe intégrant performances, expositions et échanges culturels.
J'ai eu le privilège d'être invité chez pas mal de Brésiliens. Breno Platais, le directeur du Centre Maquinho, m'a amené chez lui, dans son appartement en plus d’avoir bien bu et mangé, j’ai pu faire l’expérience de la vie en famille. L'animateur socio-culturel, Jefferson Moreira à Palácio, m'a présenté de nombreux habitants de la favela (NdlT- des bidonvilles). Wellington Ribeiiro m'a montré comment fabriquer un four improvisé sur lequel nous avons travaillé ensemble pendant deux jours. Christiano Mere m'a emmené dans son studio et à la plage, et Nuno m'a montré de nombreuses initiatives communautaires à Niteroi, et toujours avec lui, je suis allé au football et à Rio de Janerio, au marché Feira de Sao Cristovao.
Escorté par la Royal Navy, Tom, arrive à Rio de Janeiro en tant que prisonnier de l'État britannique. Il a dû être soulagé d'être envoyé à terre. Il avait survécu aux complots à bord du Surprize. Malgré les jalousies mesquines, les restrictions sociales, la hiérarchie stricte, et les bastonnades visant à maintenir la discipline, il s'en était mieux tiré que beaucoup d’autres. La chaleur au port n'est pas accablante à cette période de l'année et la nourriture sûrement meilleure que celle du navire à bord duquel il était depuis plusieurs mois. La colonie portugaise était bien établie et animée. Partout, on pouvait voir des esclaves. Thomas avait probablement observé les iniquités de ce système à Glasgow dans son enfance, car les amis de sa famille qui étaient des négociants ou commerçants, et possédaient ou supervisaient le travail des esclaves.
En attendant que le navire soit réparé et réapprovisionné, et puisqu’il était un gentilhomme, on avait accordé à Thomas certaines libertés ; sa largesse d'esprit lui a permis de se lier d’amitié avec les moines Antonins au Convento de Santo Antonio. À la fin de son séjour là-bas, il échange des cadeaux avec eux. Il leur laisse un livre du sceptique religieux, John Hollis, et écrit sur la page de garde une inscription faisant référence à l'oppression de l'Écosse. Il est donc clairement engagé intellectuellement, libre penseur, et toujours ardent défenseur de la réforme radicale.
29 juillet – 9 août 2016
Vol numéro KL705 en provenance de Schipol (Amsterdam) arrivant à Rio International le vendredi 29 juillet à 17h45. Lorsque j'ai fait mes recherches le 04/12/16, le tarif était de £891,57
J'ai passé la première nuit à l'hôtel Mercure Niteroi Orizzonte.
Air B&B avec Yvonne Billimore (conservatrice du SSW) : Rua Joaquim Tavora, (Praia de Icarai), Niteroi.
J’ai pris des taxis Uber.
À la fin de notre séjour, j’ai passé deux nuits chez Breno Platais (Directeur de Maquinho) dans son appartement : Domingues de Sa, 236, apto 302 Icaria, Niteroi.
Je travaillais comme artiste et la plupart de mes frais, vols et hébergements étaient couverts par SSW (NdlT-Scottish Sculpture Workshop : atelier de sculpture écossais) & Museu de Art Contemporanea, Niteroi.
En tant qu'ambassadeur de bonne volonté et assistant, j’avais peu de frais à ma charge, car j'étais soit invité à manger chez quelqu’un, soit invité lors de réunions sociales.
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