Entre le mardi 30 juillet et le dimanche 4 août 1793, Tom passe probablement cinq jours complets dans la prison de Stanraer. À en juger par le rapport mentionnant qu’il se rend à Édimbourg menotté et fers aux pieds, je doute qu'il ait bénéficié d'un traitement de faveur en prison.
Relation avec le lieu
J’ai eu l’occasion d’aller à Stanraer plusieurs fois dans ma vie. Notamment, lorsque pour me rendre en Irlande, je prenais le train de Glasgow jusqu’à la gare maritime pour y prendre le ferry. Parfois, à cause d’un retard ou d’une annulation, j’en profitais pour aller boire un verre ou grignoter un bout, mais je n'avais jamais vraiment exploré la ville.
Le 22 mai 2008, j'ai commencé à photographier les camions et leurs cargaisons qui arrivaient à la gare maritime. Les routes n’étaient que de longues files des camions. Sur la route de Cairnryan, tous les parkings étaient remplis de camions. Ensuite, j'ai essayé de prendre une photo du ferry alors qu'il remontait le Loch Ryan, mais mon appareil photo compact n’était pas assez performant pour obtenir un bon cliché. Alors, je me suis dirigé vers la ville. Dans la rue principale, je suis tombé sur le musée. J’avais des questions sur l'ancienne route de Portpatrick. Je partais ainsi sans vraiment savoir si j’allais trouver la bonne route mais je faisais confiance à la providence en me disant que je trouverais bien quelqu'un pour m’indiquer la bonne direction. Le conservateur du musée a pris le temps de s’intéresser à mon projet et de répondre à mes questions. Il m'a indiqué l'ancienne route militaire sur une carte, et m'a montré qu’elle entrait en ville là où se trouve maintenant le nouveau lotissement. C’est ça qui donne du sens et de la valeur aux voyages. C’est incroyable ce que l’on peut apprendre ! Ce n’est pas en restant vautré dans mon canapé que j’aurais pu savoir tout ça.
Il n’y a rien de pire que de se retrouver derrière les barreaux, mais cela doit être un choc d’autant plus éprouvant, lorsqu’on est soi-même avocat. Qu'était-il advenu du code d'honneur de ces gentlemen qui lui avaient fait croire qu'il serait assigné à résidence dans la ville, et non pas qu’il se retrouverait en prison ? Quand s'est-il rendu compte que la classe moyenne écossaise avait finalement cessé d’apporter son soutien à la cause de la réforme et abandonné la lutte pour l'égalité des droits, en confiant cette tâche aux mains des artisans des villes, qui étaient eux, plus organisés ? Ce sont autant de questions qu’il se posait, sans réponse logique. Quoique, je me demande si à un moment donné, il lui est arrivé de penser aux Covenantaires écossais qui avaient été enfermés dans cette prison cent ans auparavant. Cette même prison que John Graham de Claverhouse utilisa comme l’un des outils de répression quand il reçut l'ordre de supprimer les conciliabules des rebelles de la région écossaise de Dumfries et Galloway, à une époque où les autorités ecclésiastiques avaient confié le pouvoir à leurs paroissiens, et où l’on luttait durement pour maintenir le culte presbytérien.
(Printemps 2008)
Coût partagé entre Stanraer et Portpatrick
Transport :
Aller-retour en voiture depuis Glasgow : 300 km
Gasoil : £60
Entre le mardi 30 juillet et le dimanche 4 août 1793, Tom passe probablement cinq jours complets dans la prison de Stanraer. À en juger par le rapport mentionnant qu’il se rend à Édimbourg menotté et fers aux pieds, je doute qu'il ait bénéficié d'un traitement de faveur en prison.
Relation avec le lieu
J’ai eu l’occasion d’aller à Stanraer plusieurs fois dans ma vie. Notamment, lorsque pour me rendre en Irlande, je prenais le train de Glasgow jusqu’à la gare maritime pour y prendre le ferry. Parfois, à cause d’un retard ou d’une annulation, j’en profitais pour aller boire un verre ou grignoter un bout, mais je n'avais jamais vraiment exploré la ville.
Le 22 mai 2008, j'ai commencé à photographier les camions et leurs cargaisons qui arrivaient à la gare maritime. Les routes n’étaient que de longues files des camions. Sur la route de Cairnryan, tous les parkings étaient remplis de camions. Ensuite, j'ai essayé de prendre une photo du ferry alors qu'il remontait le Loch Ryan, mais mon appareil photo compact n’était pas assez performant pour obtenir un bon cliché. Alors, je me suis dirigé vers la ville. Dans la rue principale, je suis tombé sur le musée. J’avais des questions sur l'ancienne route de Portpatrick. Je partais ainsi sans vraiment savoir si j’allais trouver la bonne route mais je faisais confiance à la providence en me disant que je trouverais bien quelqu'un pour m’indiquer la bonne direction. Le conservateur du musée a pris le temps de s’intéresser à mon projet et de répondre à mes questions. Il m'a indiqué l'ancienne route militaire sur une carte, et m'a montré qu’elle entrait en ville là où se trouve maintenant le nouveau lotissement. C’est ça qui donne du sens et de la valeur aux voyages. C’est incroyable ce que l’on peut apprendre ! Ce n’est pas en restant vautré dans mon canapé que j’aurais pu savoir tout ça.
Il n’y a rien de pire que de se retrouver derrière les barreaux, mais cela doit être un choc d’autant plus éprouvant, lorsqu’on est soi-même avocat. Qu'était-il advenu du code d'honneur de ces gentlemen qui lui avaient fait croire qu'il serait assigné à résidence dans la ville, et non pas qu’il se retrouverait en prison ? Quand s'est-il rendu compte que la classe moyenne écossaise avait finalement cessé d’apporter son soutien à la cause de la réforme et abandonné la lutte pour l'égalité des droits, en confiant cette tâche aux mains des artisans des villes, qui étaient eux, plus organisés ? Ce sont autant de questions qu’il se posait, sans réponse logique. Quoique, je me demande si à un moment donné, il lui est arrivé de penser aux Covenantaires écossais qui avaient été enfermés dans cette prison cent ans auparavant. Cette même prison que John Graham de Claverhouse utilisa comme l’un des outils de répression quand il reçut l'ordre de supprimer les conciliabules des rebelles de la région écossaise de Dumfries et Galloway, à une époque où les autorités ecclésiastiques avaient confié le pouvoir à leurs paroissiens, et où l’on luttait durement pour maintenir le culte presbytérien.
(Printemps 2008)
Coût partagé entre Stanraer et Portpatrick
Transport :
Aller-retour en voiture depuis Glasgow : 300 km
Gasoil : £60
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